Cette année, le Festival Filministes vous propose trois résidences artistiques sur son compte Instagram. Du 1er au 3 mars, nous donnons carte blanche à trois artistes pour investir notre fil d’actualité et vous présenter le meilleur de l’art numérique féministe!
1 mars : Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo | 2 mars : Naïla | 3 mars : Moule
Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo
Kijâtai vit à Montréal et est membre de la nation Anishnabe. La famille du côté de son père vient de la communauté du Lac-Simon et celle de sa mère, qui est allochtone québécoise, vient de Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingue. Ses courts métrages abordent les réalités autochtones de façon personnelle (Kijâtai, Kabak, Odehimin et Kimiwan). Iel s’engage également à travers les organismes tels que Puamun Meshkenu, Mikana et Wapikoni. Ce qui lui permet d’œuvrer sur la création de ponts entre autochtones et allochtones en plus de sensibiliser les gens aux différentes réalités autochtones. Iel a aussi débuté récemment des stages à Ondinnok en communications et à La Converse en journalisme.
Naïla
D’abord connue dans la série “30 vies” sur les ondes de Radio-Canada, Naïla est une jeune comédienne et créatrice de contenu. Elle lance sa chaîne YouTube en 2014 ainsi qu’un compte Instagram un peu plus tard où elle parle d’enjeux qui lui tiennent à cœur tels que : la grossophobie, l’antiracisme, l’afrofeminisme, les luttes autochtones l’accessibilité et la langue des signes.
Moule
Moule est une artiste multidisciplinaire vivant à Montréal depuis bientôt trois ans. Féminismes, justice sociale, écoféminisme, questions de genre et questions sexuelles, ses personnages sont communicateurs de messages socialement important. Tantôt divins et fantastiques, tantôt mous et en colères ses illustrations parlent, pleurent, représentent et luttent pour les femmes et les personnes oppressées par le système patriarcal.
Moule travail en ce moment sur une série “Send Nudes”; des dessins de nues envoyés par des ami.e.s et des inconnu.e.s qu’elle redessine à sa façon. Par ce projet elle veut mettre de l’avant l’importance de se regarder, prendre du temps pour soi, s’accepter. Elle offre une illustration et une plateforme pour apprendre à aimer toutes les parties de son corps. C’est un moment de vulnérabilité qu’il est bon de partagé avec l’intention de montrer des corps différents dans des moments intimes, dans le but de désobjectifier le corps nu et voir la nudité sans la sexualiser.