Solitudes multiples

 

Bloc de courts métrages

Ausgang Plaza || Portes : 15 h 30 || Projection : 16 h

En programme double avec le long métrage “Journal de la maladie”

Billetterie

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La solitude est souvent présentée dans ses aspects les plus sombres. Toutefois, les courts métrages de cette séance revisitent cet état sous différents angles et en élargissent le sens. De l’isolement lié à l’absence de silence aux applications de rencontres, de l’exil de l’immigration au recueillement que demande une grossesse, en terminant par les « deux solitudes » que représentent celles des allochtones et des Cris, les films réunis ici reflètent les multiples formes que peut prendre la solitude.

*La projection sera suivie d’une discussion en présence de cinéastes.

Avertissements : Les films de cette séance abordent une grossesse traumatique ainsi que des enjeux de racisme, de colonialisme, de discrimination, d’immigration forcée et de violences sexuelles.

 

Le silence a disparu de Sarah Seené

2020 | Canada | 3 min. | art et essai | français s.t. ang.

Ce film-autoportrait tourné en Super-8 illustre le chaos sensoriel provoqué par ce que l’on nomme les « acouphènes permanents », qui relèvent de la typologie des douleurs dites « fantômes », semblables à d’inépuisables vagues d’ondes sonores. La cinéaste a dû les apprivoiser afin de définir un nouvel état du silence.

Avertissements : Ce film comporte des effets stroboscopiques et de hautes fréquences sonores.

Swiping Compressed Filtered Love (et enfin, permettre l’incontrôlable) de Marie-Ève Levasseur

Première canadienne | 2019 | Allemagne 12 min. | art et essai | français et anglais s.t. fr.

L’œuvre explore les stratégies de rencontre à travers les filtres d’un algorithme, au-delà du langage. Elle parle d’un futur où la séduction en ligne peut être optimisée par un dispositif qui simule les émissions hormonales et les odeurs, ajoutant une dimension incontrôlée au flirt filtré. On porte ici un regard critique sur les mécanismes sociaux des rencontres en ligne ainsi que sur notre besoin d’intimité et de contacts.

Confort nordique : un tour de ville de Mélanie Lameboy

2021 | Québec | 8 min. | documentaire | anglais s.t. fr.

Ce court documentaire porte sur la vie dans le Nord du Québec. Il aborde les différences de conditions de vie entre les Cris et les allochtones locaux. Ici, le fait d’être métis et trilingue dans les communautés nordiques complexifie les rapports avec les allochtones, toujours teintés de fragilité blanche et du complexe du sauveur blanc.

En surface de Fan Sissoko

Première québécoise | 2021 | Islande, États-Unis, Mali | 4 min. | animation, documentaire anglais s.t. fr.

Une jeune femme noire va nager en mer. En entrant dans l’eau glacée, elle revit le traumatisme de sa grossesse et de l’expérience d’élever un enfant en Islande, pays qui ne ressemble en rien à chez elle. Être dans la nature et faire face à ses peurs l’aide à guérir.

Trait d’union de Laura Kamugisha

Première canadienne | 2020 | Québec 18 min. | Documentaire | français s.t. ang.

La vie de Marie-Chantal est divisée. Elle a vécu la moitié de sa vie au Canada et l’autre au Rwanda. Trait d’union explore les notions d’identité et de maison au moyen d’un témoignage poignant et d’une poésie visuelle.